Les orages
Les orages : formation
Orage : définition
On désigne en principe sous le nom d'orage toute perturbation atmosphérique donnant lieu à des manifestations électriques discontinues telles que les éclairs, accompagnées de tonnerre sous forme d'un bruit sec ou d'un roulement sourd et éventuellement de précipitations souvent intenses sous forme de pluie, de grêle ou de grésil.
L'Organisation Mondiale de la Météorologie (OMM) définit précisément l'orage comme un météore caractérisé par deux bruits de tonnerre consécutifs et audibles de la surface terrestre. Météo-France le caractérise par l'observation de une ou plusieurs décharges brusques d'électricité atmosphérique se manifestant par un bruit sec et une lueur brève (l'éclair) accompagnés éventuellement de précipitations.
Les nuages d'orage se développent à partir de cumulonimbus ou d'agrégats de cumulonimbus qui peuvent contenir une centaine de milliers de tonnes d'eau, de grêlons et de petits cristaux de glace. Ils diffèrent essentiellement des nuages d'averse, d'abord par l'échelle même de leur expansion verticale et horizontale, mais surtout par le fait qu'ils donnent naissance à des phénomènes électriques.
Les types de temps favorables à la formation d'orages
Deux grands types de temps génèrent la formation d'orages.
L'orage localisé
Il se forme en été, lorsqu'il fait très chaud, avec un fort ensoleillement, et peu de vent. Le sol très chaud favorise alors l'ascendance de l'air.
La densité urbaine accroît le développement de ce type d'orages.
Le front orageux
Un font froid au sol force l'ascendance d'une masse d'air chaud qui se déplace. L'air chaud est alors soulevé en altitude générant une énorme masse convective qui développera plusieurs cellules orageuses.